Grand Theft Auto V

Des environnements magnifiques, dans lesquels j’ai pris plaisir à flâner en refaisant le jeu dans la vue FPS.

Des dialogues sympas comme tout (en général), un fourmillement de détails qui forment un jeu vivant et coloré.

Et puis il se prend au sérieux comme il faut. GTA5 s’éloigne des thématiques liées au monde criminel et aux milieux défavorisés (et tant mieux, ça commençait à tourner en rond) pour aborder des sujets plus universels. En fait, il essaie davantage de ressembler à un film sympa, d’une manière qu’on ne voit jamais en jeu vidéo. Michael De Santa est l’emblème parfait de cette direction : c’est pas un daron de jeu vidéo, c’est un daron de film. Cette idée colore tout le jeu et en fait une expérience rafraîchissante, dans laquelle on se sent respecté en tant que joueur.

On retrouve toujours la formule Rockstar, qui contraint son open world dans des missions d’histoire ne permettant aucun écart, mais ça ne m’a pas insupporté comme dans Red Dead 2 et d’autres jeux. Si c’est parfois clunky de suivre le script de la mission, on s’amuse toujours grâce au ton léger et à la grande variété des situations.